Vous aimez les produits que nous avons sélectionnés? Juste pour info, nous pouvons gagner de l'argent grâce aux liens sur cette page.
Nous vendions le parfait maison. Il aurait dû se vendre une heure après une guerre d'enchères agressive, mais il a plutôt sombré sur le marché pendant près de trois ans, grâce à la catastrophe naturelle la plus dévastatrice du Vermont depuis 85 ans.
Lorsque nous vivions dans le New Jersey et que nous pouvions enfin nous le permettre, une deuxième maison au Vermont était un rêve devenu réalité. Les heures de travail de mon mari, aggravées par un trajet quotidien infernal à Manhattan, ne laissaient que peu de temps de qualité en famille pendant la semaine. Nos week-ends au Vermont sont devenus une retraite céleste sacrée.
Nous avons d'abord vu la maison en ligne et sommes immédiatement tombés amoureux de son charme de la Nouvelle-Angleterre. Bien qu'il s'agissait d'une construction relativement nouvelle, la maison a été construite pour ressembler à une ancienne grange à poteaux et poutres avec de beaux planchers à larges planches, une nouvelle cuisine et salle de bain et un garage à double chauffage. Parce que c'était au-dessus de notre budget, nous l'avons suivi de manière obsessionnelle en ligne, traquant le site Web immobilier tous les soirs. Lorsque le prix a chuté, nous avons sauté sur l'occasion. Même après la baisse des prix, nous savions que nous payions en trop, mais nous justifions de le garder pour toujours, donc les considérations de revente n'étaient pas un problème.
Oui en effet.
Les choses ont changé lorsque le travail de mon mari nous a emmenés à Pittsburgh. Le trajet en voiture de 10 heures était trop éprouvant pour une escapade moyenne le week-end, alors nous avons malheureusement décidé de vendre la maison. Nous l'avons également rationalisé en considérant que le nouvel emploi de mon mari était plus proche de la maison cette fois-ci, éliminant ainsi les longs trajets domicile-travail et se laissant plus de temps avec la famille. La maison avait atteint son but, agissant comme la colle qui nous liait, mais il était temps de dire au revoir.
Nous avons mis la maison sur le marché et avons fait un dernier voyage au Vermont, emballant émotionnellement la maison. Fermer la porte une dernière fois était la fin d'un chapitre. Bien que j'aie fait de mon mieux pour le voir comme un nouveau départ, la fosse dans mon estomac ne s'est creusée que lorsque nous sommes partis. Je me suis consolé en pensant que la maison arriverait sur le marché juste à temps pour le magnifique feuillage d'automne et la saison d'hiver du paradis pour les skieurs. Malheureusement, Mère Nature a mis un frein à nos plans. Fin août (juste avant le début de la saison immobilière de choix pour cette région), l'ouragan Irène a inondé la ville, causant des dégâts sans précédent. Notre maison faisait partie d'une communauté qui était assise haut sur une colline et ne supportait pas une seule goutte d'eau. Bien qu'il soit resté sec, le marché aussi. Très peu d'acheteurs se sont aventurés au cours de l'année prochaine.
Nous avons donc baissé le prix de notre maison déjà à un prix raisonnable et attendu notre temps. Finalement, un ridiculement une offre faible est arrivée et nous l'avons rejetée comme offensante. Nous ne savions pas que deux ans plus tard, nous accepterions une offre identique, souhaitant ne pas avoir attendu la meilleure chose suivante.
Au cours de la première année sèche, nous avons décidé que peut-être le Vermont n'était pas jusqu'à présent et a retiré la maison du marché. En réalité, la maison nous manquait et notre maison du Vermont offrait une stabilité et une nostalgie indispensables. Avec des promesses renouvelées de visiter plus souvent, nous avons embauché un déménageur et réexpédié notre contenu personnel vers le nord. Nous y avons passé de merveilleuses vacances d'hiver et nous nous sommes félicités de notre sage décision. Cependant, nous n'avons tout simplement pas pu trouver le temps de visiter à nouveau, étant donné les sports de nos enfants, les activités sociales et la rareté du long week-end nécessaire pour faire le voyage. Et donc, encore une fois, nous avons réalisé que la sentimentalité faisait obstacle à la réalité. À ce stade, nous sommes revenus sur les montagnes russes émotionnelles, avons remis la maison sur le marché et avons promis de visiter quand nous le pouvions. Il va sans dire que les visites étaient rares.
Deux ans après le début de ce gâchis, nous avons encore abaissé le prix, changé pour un nouvel agent et dégoûté du processus prolongé - et si je suis honnête, de la maison aussi. J'ai ressenti de plus en plus de ressentiment chaque mois en payant les taxes foncières, les cotisations des associations de propriétaires, les factures de services publics et dépenses occasionnelles imprévues (comme une fosse septique défectueuse), qui auraient pu entraîner une longue distance cauchemar.
Notre sentiment de nostalgie semblait descendre dans les tubes - avec les dollars que nous perdions chaque mois. L'ouragan Irene a décimé bon nombre des charmants magasins, restaurants et entreprises familiales si uniques à la Nouvelle-Angleterre. Et tout cela a effacé le marché immobilier. Nous avons essayé de maintenir la perspective et l'empathie, car, après tout, ce n'était que notre maison de vacances - des milliers d'autres ont perdu leur maison familiale et leurs moyens de subsistance. Notre agent immobilier a indiqué que de nombreuses maisons avaient été inondées, que les murs et les toits s'étaient effondrés et qu'une partie de la route menant à la ville s'était effondrée dans la rivière. Certes, il était difficile de rester concentré et équilibré et de ne pas laisser notre besoin égoïste de vendre faire obstacle.
Au début de la troisième année de notre saga, nous avons reçu une offre d'un acheteur qui connaissait bien la ville et venait de vendre sa maison. Alors que son offre était faible, nos attentes étaient encore plus faibles et elle avait de l'argent en main de sa vente. Nous étions prudemment optimistes (et désespérés) et avons accepté l'offre, pensant qu'un oiseau à la main vaut deux dans la brousse - nous ne savions pas que l'acheteur se révélerait littéralement être un coucou oiseau!
L'acheteur n'a pas fourni les documents nécessaires, n'a pas répondu aux courriels en temps opportun (ou de quelque manière que ce soit) et n'a pas respecté son échéancier hypothécaire. Le contrat a expiré, et dans notre désespoir de conclure l'accord, nous avons convenu d'une longue prolongation. Plusieurs mois après avoir prolongé le contrat, nous avons fini par vendre la maison au même acheteur fou.
Peut-être que l'agonie et l'irritation de ce long processus ont contribué à atténuer l'angoisse de vendre un morceau de notre histoire familiale. Nous n'avons même pas assisté à la fermeture de la maison, car à ce moment-là, nous avions juste fini. Avec elle. Avec la maison. Avec tout ça.