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La céramiste tisse des motifs de tissus africains, de vêtements de cérémonie et d'artisanat traditionnel dans son travail.
Beaucoup dans le monde du design le savent Malene Barnett en tant que fondateur de la Guilde des artistes noirs et des designers, une organisation à but non lucratif dédiée à la promotion du travail des créatifs noirs. Mais, lorsqu'elle n'organise pas d'événements et d'adhésion à la Guilde, Barnett peut être trouvée dans un studio ensoleillé à East New York, les mains mouillées d'argile, en train de construire des récipients en céramique.
Barnett s'est tourné vers la céramique comme médium il y a environ deux ans, après une carrière réussie dans la conception de tapis personnalisés pour des projets résidentiels, commerciaux et d'accueil. Elle aime l'argile pour la flexibilité qu'elle permet dans l'expression et la connectivité qu'elle offre à un héritage artistique plus long.
«En tant que femme noire, j'ai beaucoup réfléchi à la façon dont je me connecte à mon héritage, à mon ascendance, à mon parcours», dit Barnett. «Je considère l'argile comme un moyen de me connecter avec mes ancêtres. Je veux incarner les processus utilisés par mes ancêtres pour créer des vaisseaux. "
Elle est fascinée par l'art et l'artisanat de l'Afrique, des tissus Adire du Nigéria aux pots ronds du Ghana en passant par les masques de cérémonie traditionnels. «Je relie toujours mon héritage au continent, qui est la source de mon existence», explique-t-elle.
Un voyage au Ghana en 2019 a été transformateur pour Barnett: elle a passé 3 semaines à Kuli avec l'expert en céramique Winnie Owens-Hart, observant et travaillant aux côtés des Ewe les femmes, qui ont un processus unique de fabrication de pots (en commençant par la partie supérieure, le contraire de la plupart des techniques de céramique occidentales - une différence que Barnett a trouvée poignant).
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Comment vais-je ramener tous ces pots à la maison? »Et non, je ne les ai pas tous fabriqués. Je n'avais mes mains que sur quelques-uns d'entre eux. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Enfin, j’ai assisté à une fusillade à Kuli et je suis entouré des pots qui ont réussi. Les tirs ont commencé vers 5h30 du matin. La première cuisson prépare les pots pour la cuisson plus longue (équivalente à une cuisson en biscuit). Ensuite, la deuxième cuisson a lieu juste après pour une période plus longue. Toutes les dames se réunissent pour faire le feu, charger et décharger les pots. J'ai aidé à finir quelques pots. L'ensemble du processus a pris environ 6 heures et j'ai réussi à documenter chaque étape. J'accorde beaucoup de respect à l'artisanat et à l'éthique de travail des femmes Ewe de Kuli. Je partage cette incroyable matinée dans Instastories. #madeinghana... #kuli #kulipotters #clayartist #ghana #denu #westafrica #handmade #village #africa #designerabroad #artistjourney #artisttravel #traveler #designdiary #traveljournal #proudafrican #proudtobeblack #ewepeople #eweculture #clayartist #handbuilt #clay #pottery #westafricanpottery #blackpotters #handmade #artisan #mon voyage
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L'expérience a familiarisé Barnett avec de nouveaux types de techniques d'argile, mais aussi - peut-être plus important - a inspiré un examen de son propre héritage. «Je me demande toujours comment aurait été ma vie si les Noirs n’avaient pas été kidnappés et emmenés aux États-Unis», dit-elle. «Je pense que le travail que j'aurais fait serait de fabriquer des pots ou des œuvres d'art. Donc, pour moi, il s'agissait de me connecter d'une manière qui m'aidait à confirmer qui je suis.
La spécialité de Barnett est la construction à la main («Moi et la roue - nous ne sommes pas amis», ironise-t-elle). La technique plus lente et plus délibérée s'aligne avec son approche contemplative et multicouche de son travail. Dans sa dernière série, Barnett incorpore des motifs de textiles africains et de vêtements de cérémonie, en se concentrant particulièrement sur les bandages de tête courants en Afrique de l'Ouest.
Elle commence chaque pièce par une photographie d'une femme noire - parfois une amie, parfois un personnage historique ou un inconnu - qui sert de point de départ. À partir de là, elle construit le vaisseau bande par bande, imitant les bandes de l'enveloppe de tête.
«Je voulais apporter cela dans les récipients que je crée, pour trouver un moyen de traduire l'argile pour qu'elle ait le même type de plis que le tissu», explique-t-elle.
Malene Barnett
Une fois la pièce construite, elle commence sur la glaçure, qui est un processus multicouche qui se traduit par des motifs éblouissants. D'abord, Barnett peint des motifs complexes sous glaçure, qu'elle donne une première cuisson, puis les recouvre d'une glaçure colorée. En plus d'une variété de motifs et de combinaisons de couleurs, Barnett a expérimenté des textures qui laissent les pièces avec des surfaces craquelées ou bouillonnantes. Beaucoup des derniers modèles de Barnett font écho à ceux trouvés dans son dernier lot de travaux, où elle les a rendus en texture plutôt qu'en pression, en utilisant une variété d'outils pour créer des lignes et des formes en retrait.
Mais ne vous attendez pas à ce que Barnett choisisse un style de marque: «Ce que j'aime le plus dans le travail de l'argile, ce sont les possibilités illimitées», dit-elle. «Clay me permet d'explorer tous mes intérêts. Je peux peindre, travailler avec mes mains, avec un matériau qui fait partie de la terre. Cela me permet de vraiment m'explorer. »
Et ce faisant, Barnett a également un autre objectif: "Je veux encourager les gens à avoir des conversations plus approfondies sur la culture noire."
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«Ceramics Now», une exposition collective des artistes en résidence et boursiers du GHP 2018-2019 @ malene.barnett @sindybutz @donnagreenvonsternberg @phoenixlindseyhall @karimarboe est ouverte sur rendez-vous! Contactez-nous au lien en bio pour prendre rendez-vous. #ceramicsnow # argile #contemporaryart #nycceramics #greenwichhousepotteryartistinresidence #greenwichhousepotteryfellowship
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Vous voulez en savoir plus sur le travail de Barnett? Ses céramiques sont actuellement exposées à Greenwich House Pottery, où elle a été artiste en résidence de 2018 à 2019. En savoir plus et prendre rendez-vous ici.
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